"Loue appartement contre services intimes".
Un nouveau type de petites annonces immobilières a fait son apparition sur le Net.
Profitant honteusement de la crise du logement, certains propriétaires n'hésitent pas à proposer une colocation ou un appartement gratuits, ou un loyer réduit, en échange de faveurs sexuelles.
Scandaleux, choquant, inacceptable ? Et comment !
"Loue appartement à jeune fille non sérieuse. Maison mitoyenne dans quartier calme. Loyer à négocier, pour femme libertine. Joindre description et photos."
Voilà l'offre de logement à louer en Seine-et-Marne, trouvée sur le site de petites annonces Missive. Des annonces de ce type, proposant un appartement gratuit ou à loyer réduit en échange de faveurs sexuelles, on en trouve à la pelle sur ce site hébergé en Suisse.
"Et encore, raconte Gabrielle, 25 ans, ces annonces, au moins, sont claires ! Mais, moi qui cherche en ce moment une colocation pas chère à Paris, j'ai eu plusieurs fois la suprise d'entendre des propositions de ce genre, alors que l'annonce, au départ, était parfaitement classique. J'étais scandalisée."
> Un phénomène connu outre-Atlantique
Cet échange n'est pas strictement français. Aux Etats-Unis aussi, et notamment à New York, les propositions de ce genre se multiplient. En témoigne l'annonce douteuse trouvée sur le site populaire Craigslist : "Cherche jeune femme attirante et soumise pour subvenir à mes besoins sexuels contre hébergement gratuit."
> Le pire ? Ca marche !
Du côté des demandeuses de logement, la pratique est connue et parfois même intégrée. Ainsi, toujours sur Missive, on peut lire "Jolie jeune femme cherche un studio ou F1 meublé pour debut mars au pire des cas. Contre services."
Récemment, le journal de TF1 s'intéressait à la question. Les propriétaires, interrogés en caméra cachée, assuraient recevoir une trentaine de coups de fil de femmes intéressées par ce genre "d'arrangement" une fois l'annonce publiée !
comment expliquer une telle pratique?